Poudlard Le Château Salles de Cours [En Cours] Culture Moldue
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Alison Carter , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

Beaucoup de filles bavent sur Spike Ryder dans les dortoirs de Poudlard.

Souvent elles ont 12 ou 13 ans, et le voient comme un grand.

 

Pour Alison et ses copines, le brun oscille entre le gamin immature qu'elles connaissent depuis la 1ère année et la célébrité qu'il devient grâce au Quidditch- et qui dépasse maintenant les frontières de l'école. Quand Spike embrasse la sorcière le plus sérieusement du monde, elle découvre une autre facette que celle du pitre ou du joueur intensif. Spike Ryder glisse en douceur vers la case des hommes dans l'esprit d'Alison et ses joues rouges d'excitation. Leurs lèvres, leurs langues, s'échauffent, s'emmêlent, puis elle laisse échapper un gloussement en voyant la bouche de son camarade tartinée de rouge carmin.

 

— O.M.G, t'es magnifique, souffle-t-elle narquoisement en essuyant son propre sourire flouté par le maquillage. Alison blague pour décompresser, la poitrine proche de l'explosion à cause de son hésitation. Et si elle le faisait ? Si elle essayait ? Si elle se débarrassait enfin de son plus gros mensonge des derniers mois ?

 

La chemise de Spike tombe et Alison regarde son torse athlétique mais moins large que celui de Sasha. En vrai t'es bien foutu. Fin heureusement, avec tout le sport que tu t'tapes, déclare la Serpentard ouvertement en se décidant à défaire sa cravate à son tour. Est-ce qu'il compte ses calories ? L'espace d'un instant, elle l'envie, elle qui prend des hanches et des cuisses juste en inspirant l'odeur du pudding.

 

Pour lot de consolation, l'adolescente peut exhiber une paire de seins supérieure à celle de ses amies maigrichonnes. Scrutant la réaction de Spike, elle déboutonne lentement son décolleté et révèle le soutien-gorge bordeaux qui maintient sa poitrine ronde. Soudain, un claquement de porte l'interrompt. Alison ?

 

La voix lointaine de Charlie fait bondir la cadette Carter sur Spike pour le forcer à s'allonger et se cacher. Alison ?! La 5ème année pose une main contre la bouche du Serpentard en l'intimant silencieusement de rester muet, et se redresse, assise à califourchon au-dessus de lui.

 

— Mh ? Derrière le dossier du canapé, seul son visage écarlate et sa frange en bataille dépassent, ainsi que deux épaules presque nues. Tu fais quoi ?

 

— J'baise, ça se voit nan ? J'prépare mon exposé de demain Charlie, tu veux qu'je fasse quoi d'autre ?

— Ahah, très drôle. J'ai besoin de tes gants de dragon pour demain en SCM. T'avais dit qu'tu t'en servais pas et qu'tu me les donnerais.

 

Alors qu'Alison avait brandi la télécommande pour preuve de son travail acharné, elle peut sentir Spike bouillonner sous ses jambes couvertes de bas en laine jusqu'à mi-cuisses. Ses phalanges compriment moins fort les lèvres sages du Serpentard tandis qu'elle acquiesce. J'te les apporte après.

 

— D'accord. Et aussi j'sais qu'tu trouves que c'est un sport de débiles, mais j'm'en fiche, j'vais m'inscrire au Quidditch. 

— Ah ok. Bon laisse-moi me concentrer.

— Et j'te signale que t'as mis le polisseur de dents sur l'évier de la cuisine. Ça va à la salle de bain ça. Et les lucarnes là n'ont pas de tablettes à runes, ça va avec l'ordinateur, le truc pensant. J'l'ai vu dans une BD moldue.

— Oh. Merci Cha ! 

— À toooute !

 

Quand la benjamine tourne ses talons et disparaît, Alison expire sans changer de place, libérant la bouche de son camarade de classe pour s'éventer la figure d'un geste de la paume. Grâce à Charlie, ses chances d'avoir une meilleure note viennent d'augmenter drastiquement. Elle étire le coin de ses lèvres, et pose sa main sur le torse de Spike en se penchant vers lui. Effort Exceptionnel, ce sera déjà bien. Malgré son corps frémissant contre celui du sportif, elle compte le faire mariner et commence lentement à embrasser son cou, sa clavicule, puis ses pectoraux, dans l'idée de tracer une ligne descendante de preuves irréfutables vers son pantalon. 


Spike Ryder , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

T'es pas plus perturbé que ça par le rouge à lèvres étalé tout autour de ta bouche. Au contraire. Pour une preuve, c'est une sacrée preuve. Alors tu prends la petite moquerie comme un compliment, étires tes lèvres en un sourire charmeur barbouillé de rouge, tandis que tu l'aides à te débarrasser de ta chemise. T'es plutôt fier de ton corps. Faut dire que tu travailles suffisamment pour être plus musclé que la majorité des mecs de ton âge. Peut-être pas que Shevchen cependant. Le gars a l'air carrément massif. Mais tu t'en fous. T'as des abdos dessinés. Des pecs bien présents aussi. Le tout dans une finesse propre à l'adolescence, à ces corps qui ont grandi trop vite d'un seul coup. 

 

Tu passes du temps devant ton miroir. Parce que tu sais que t'es franchement pas dégueulasse. T'aimes modifier quelques détails grâce à ta métamorphomagie. Juste pour voir ce que ça donnerait, d'être absolument parfait. Par chance, aucun de tes potes ne t'a jamais vu faire, sinon ce serait carrément la honte. Mais ça te change. D'avoir le reflet d'un mec qui sait ce qu'il vaut, sur le chemin de la grandeur, et plus d'un gamin pauvre aux fringues usées et aux bleus trop nombreux pour être vraiment naturels. T'es fier de ce que t'as accompli jusqu'ici. Et t'es bien décidé à continuer sur cette voie.

 

Et pour continuer sur cette voie, il faut que tu passes quelques étapes importantes de ta vie. Genre coucher avec une meuf. Et en voyant Alison en soutif devant toi, t'as bien envie que ce soit elle. Tu passes ta langue sur tes lèvres toujours rougies, incapable de détourner tes yeux de cette paires de seins qui s'étale devant toi.

 

- T'es plutôt bien foutue aussi...

 

Tu peux pas empêcher tes mains de se balader un peu sur elle. Ses hanches, le creux de ses reins, jusqu'à atteindre l'attache de son soutien-gorge et... Finir allongé sur le canapé, le coeur battant la chamade, en entendant la voix de la plus petite des Carter. Putain de bordel de merde. C'est quoi cette gamine qui vient ruiner tes plans là ? Et en plus elle file des conseils à sa soeur ? Sérieusement ? Tu hais cette gamine. 

 

N'empêche que t'as laissé tes mains sur les hanches d'Alison. Et que tu t'amuses un peu à lui caresser les fesses, à travers la jupe de son uniforme. En sentant son poids sur toi, t'as de plus en plus de mal à cacher ton excitation. Et tu pousses un profond soupir quand elle te parle d'Efforts Exceptionnels dès que sa soeur est partie. Tu laisses ta tête s'appuyer sur l'accoudoir du canapé, laissant Alison embrasser ton torse qui frissonne sous le chemin de ses lèvres, et qui achève totalement de te rendre prêt à aller plus loin. 

 

C'est que ça en deviendrait presque douloureux, ce pantalon d'uniforme. Et tandis qu'elle atteint tes abdos, y'a un gémissement qui passe tes lèvres. Tu veux plus. T'as besoin de plus. 

 

- Tu vas pas te contenter... De moins que la perfection, Alison ?

 

T'as la voix un peu saccadée. Tu te redresses, la forçant à en faire de même, tout en la gardant fermement à califourchon sur toi. Tes doigts viennent défaire maladroitement la fermeture de son soutien-gorge, avant de faire glisser les bretelles le long de ses épaules. Tu sens une légère hésitation chez elle. 

 

- J'ai pas d'soutif moi. J'veux voir. Et j'veux embrasser aussi. 

 

 


Alison Carter , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

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Nature du TW : rapprochement explicite, nudité

"plutôt bien foutue" n'est pas un compliment, Spike Rider. C'est à la limite de l'insulte d'ailleurs. Ça résonne dans l'esprit d'Alison, qui se demande ce qu'a voulu dire l'adolescent entre le "plutôt" et le "bien foutue". Elle a dit qu'il était "bien foutu", alors pourquoi il a répondu, "t'es plutôt bien foutue aussi", mh ?! Est-ce qu'elle est grosse ? Les magazines soutiennent qu'un homme préférera cent fois une femme ronde que trop maigrichonne, mais les femmes n'ont jamais l'air du même avis. Elles chassent les bourrelets et la cellulite en se plaignant d'avoir des fesses plates ; ça rend dingue.

 

La rousse doute. Sa poitrine pèse, ses hanches sont plus larges que la plupart des autres Serpentard de 5ème année, ses fesses rebondissent lorsqu'elle marche, ses cuisses ne ressemblent pas à des cannes de Noël blanches. Loin d'être filiforme comme Viviane, Alison se restreint à table, saute des repas, se questionne face au miroir pour comprendre si sa silhouette devient attirante, ou au contraire, repoussante. Alors quand Spike la qualifie de "plutôt bien foutue", ça l'angoisse un court instant. Elle se rassure en sentant les paumes chaudes du sportif visiter ses hanches puis ses reins avec fièvre, avec l'impatience de leurs 15 ans.

 

Il a 16, d'ailleurs, se corrige-t-elle intérieurement, satisfaite de réaliser qu'elle joue toujours dans la cour des grands. Qu'elle a de l'effet sur Spike Rider. Un vrai effet, pas un sifflement au détour du couloir, nan- une vraie bosse dure sous son pantalon, comme Sasha l'autre soir à la serre. 

 

Est-ce que Sasha aussi la trouve juste "plutôt bien foutue", ou "carrément désirable" ?

Elle lui demandera.

 

Peut-être que Spike est dégoûté par les boutons d'acné qui se cachent entre les tâches de rousseur d'Alison ? Ou les discrètes vergetures autour de son soutien-gorge ? Ou car on ne voit pas ses abdos quand elle est assise ? Elle sait qu'il est moqueur. Elle sait qu'il jugera.

 

— Mh ?

 

Alison hésite lorsqu'il veut voir ses seins. D'un bras elle retient son soutien-gorge, de l'autre elle jette ses cheveux roux en arrière et rajuste sa frange en fixant l'expression fébrile du brun. Il bouillonne. Elle peut sentir son emprise sur lui d'un simple mouvement du bassin. L'adolescente remue ses hanches, et Spike gémit, et ça la fait sourire. C'est les seins d'Sasha tu sais. J'peux te les montrer, mais ça reste les siens. T'es pas mon mec, tu peux pas toucher, ment-elle avec désinvolture, bien contente d'avoir cette excuse pour mener la danse alors qu'elle brûle autant d'envie que d'une trouille plus immense encore.

 

Quand la cadette Carter laisse tomber son soutien-gorge, Spike oublie vite l'interdiction de toucher et d'embrasser sa poitrine couverte de tâches rousses. Alison gémit à son tour, le souffle haletant de surprise et d'excitation, les doigts cramponnés à la nuque du garçon. Leurs bassins se pressent l'un contre l'autre à travers les vêtements mais rapidement, elle réalise que la situation dérape et saisit sa chemise pour l'enfiler et refermer les boutons.

 

— Spike, on peut pas t'faire confiance, déclare-t-elle avec un sourire espiègle, la frange en bataille, les tétons dressés et douloureux sous le tissu blanc. C'est comme si avoir senti l'appétit du 5ème année lui avait suffit, comme s'il venait de lui confirmer qu'elle en serait capable, si elle le voulait vraiment. Confiante, Alison recule un peu et caresse les traces de rouge à lèvre qui descendent sur le torse de Spike. Allez, corrige-moi les trucs en bas, et après on monte et j'termine mon oeuvre dans la chambre, annonce l'étudiante avant de se redresser et rajuster ses cheveux, puis ses bas de laine. Elle a les jambes drôlement molles. Elle tente d'ignorer les appels que son corps lance de partout, et remarque la posture de Spike.

 

— Tu pourras t'branler dans la douche. 


Spike Ryder , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

Les seins de Sasha ? Pis quoi, encore. Si elle te les montre, c'est bien que tu peux les toucher. C'est pas comme si vous étiez au musée. Tu te mords légèrement les lèvres devant le spectacle qui s'offre à toi, n'hésites pas un seul instant à faire ce que t'avais envie de faire depuis le début. A dire vrai, tu sais pas trop ce que tu fais. Juste ce que t'as envie. C'est comme si ton corps prenait complètement le contrôle pendant que ton esprit tourne en boucle sur une seule et même pensée : c'est aujourd'hui que tu deviens un homme.

 

T'as l'impression d'être prêt à exploser quand elle se rhabille soudainement, laissant tes yeux s'écarquiller à sa réflexion.

 

- M'faire confiance ? T'avais l'air de kiffer, non ?

 

Peut-être que tu t'y es mal pris. T'avales ta salive difficilement tandis qu'elle continue de toucher ton torse, et que tu restes les bras ballants comme un con. Une chose est sûre, ton excitation va pas redescendre d'elle-même sur ce coup-là. T'as jamais ressenti ça avant. Et couper le truc en plein milieu, ça te fout carrément le seum.

 

- M'branler sous la douche ? Tu t'entends toi ? Joue pas c'jeu avec moi, j'suis pas Shevchen moi.

 

Plus que vexé, t'es frustré. Et puis, comment une érection peut devenir aussi douloureuse ? Tu te lèves alors à ton tour, rattrapant Alison par les hanches pour la ramener contre toi, qu'elle sente l'effet qu'elle te fait. Tu te penches légèrement vers son oreille, pour chuchoter quelques mots.

 

- T'peux pas m'laisser comme ça. Ça fait un mal de chien. J'peux pas m'concentrer sur ton truc comme ça. T'peux au moins me branler, non ? 

 

De ses hanches, tes mains sont redescendues vers ses fesses que tu presses légèrement contre toi. T'as la gorge sèche. Il est hors de question que tu accèdes à son petit caprice simplement en échange de baisers sur le torse, c'est carrément de l'arnaque son truc. Et puis, c'est quoi son problème à te traiter comme ça ? En fait, ça devient carrément évident que t'es plus que frustré. Elle te fout les nerfs avec son attitude de merde.

 

- T'sais quoi, laisse tomber. J'vais l'faire moi-même. J'ai pas b'soin d'une gamine qui joue que quand ça l'arrange. Bonne chance pour ton appart. J'espère qu'les conseils d'ta soeur suffiront pour ta note.

 

Et tu te diriges tant bien que mal vers la porte. 


Alison Carter , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

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Nature du TW : rapprochement explicite

L'attitude de Spike donne soudain l'impression à Alison d'être au carrefour de son existence. Ça passe ou ça casse, et visiblement, il s'apprête à se casser. Elle prend sa vexation avec honte, et d'où les mecs ont mal de bander ?!  Personne le dit dans les magazines.

 

Leur jeu entre eux termine froidement et le 5ème année laisse la sorcière plantée au milieu du salon factice, s'éloignant d'une démarche qui pourrait être drôle si tous les capteurs d'Alison n'étaient pas au rouge. Elle culpabilise d'avoir cru qu'il se contenterait de ce qu'elle lui donnerait, et qu'il serait déjà bien content comme ça. Elle serre les dents quand il la qualifie de "gamine" en dépit des efforts qu'elle fait pour paraître plus mature qu'à son âge. Elle sent qu'elle aurait pu franchir certaines limites s'il avait été moins frondeur avec elle.

 

Maintenant il ne reste à l'adolescente qu'un ultimatum, et l'image de sa grande sœur Freya en face d'Elliot qui surgit à son esprit. Le Gryffondor devait pas être si différent de Spike, célébrité à 15 ans, prodige dans sa catégorie, petit rigolo, et exigeant envers les filles. 

 

Combien de fois avait-elle reproché à sa sœur d'avoir laissé passer sa chance ?

Plus facile à dire qu'à faire, donc. 

 

Mais elle s'est promis d'être meilleure. La Serpentard ravale son appréhension et rejoint Spike au niveau de la porte en forçant un rire qui laisse passer légèrement sa nervosité. J'déconne, t'es con hein, tente-t-elle en tirant la sportif par la ceinture de son pantalon. 

 

— J'vais pas t'laisser comme ça, j'sais qu'ça fait mal duh ! annonce Alison en roulant ses yeux bordés de maquillage noir dans leurs orbites. Pour convaincre son camarade de classe, elle glisse sa main sur le tissu tendu entre ses jambes et s'approche à son tour de son oreille. J'comptais bien t'aider à te branler, j'voulais juste te faire mariner un peu, sinon c'pas drôle, mh. Ses doigts massent l'érection de Spike tandis qu'elle jette un œil vers la porte en soufflant intérieurement. S'il était parti, elle aurait échoué.

 

Alison se concentre sur son geste, oubliant presque cette histoire d'exposé à préparer pour demain, car l'heure est à d'autres ambitions. Elle déboutonne le pantalon du brun en se demandant s'il porte un caleçon orné de petits vifs d'or, ou pire, un caleçon technique Owen Carter Quidditch - sa hantise depuis qu'elle a vu son père en faire la promotion dans les magazines aux côtés de joueurs plus jeunes, il y a quelques années. Bon, on fait ça où ? Puisqu'il est impatient. 


Spike Ryder , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

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Nature du TW : Nudité, acte sexuel

Si y'a bien un truc auquel tu t'attendais pas, c'est qu'elle te retienne. Tu te tournes vers elle, l'air pas franchement agréable. Parce que si c'est pour se foutre un peu plus de ta gueule et te faire perdre ton temps, t'as déjà donné. Mais non, elle se contente de dire que c'était une blague. Et franchement, t'as un peu l'impression qu'elle te prend vraiment pour un con. Parce que ça avait rien d'une blague. Jusqu'à ce qu'elle pose sa main sur ton entrejambe tendue, te faisant serrer les mâchoires sous l'idée d'un soulagement imminent. 

 

- Ben c'était pas drôle.

 

Quand même, faut qu'elle comprenne que c'est pas acceptable de t'allumer comme ça pour te laisser en plan. Ou alors elle le dit dès le départ, qu'elle a pas l'intention d'aller plus loin avec toi. Là, avec toutes ses foutues manigances et sa façon de parler de son mec, t'avais juste l'impression qu'il suffisait d'insister un peu pour que ce soit du tout cuit. A défaut d'avoir ta première fois, t'auras quand même ta branlette. T'as pas tout perdu. 

 

Et alors qu'elle déboutonne ton pantalon, laissant apparaître un boxer d'une marque que t'aurais jamais pu ta payer avant ton contrat avec les Catapultes, tu pousses un soupir de soulagement. Le tissu plus extensible du boxer te presse moins, et tu finis par simplement t'appuyer contre la porte que t'allais passer.

 

- Ici. 

 

T'as la voix un peu plus rauque. Et comme t'as pas envie qu'elle se désiste à nouveau, tu baisses toi-même ton boxer, pour lui donner un accès direct à une entrejambe que t'as sûrement légèrement grandie par métamorphomagie. Après tout, faut bien que tu sois sûr d'avoir plus à offrir que Shevchen si tu veux qu'elle revienne vers toi pour plus d'optimals. 

 

Et il suffit qu'elle pose sa main dessus pour que tu lâches échapper un grognement de satisfaction. C'est bien la première fois qu'une autre main que la tienne s'occupe de ce genre de travail, et c'est loin d'être déplaisant, malgré quelques hésitations et tentatives étranges de l'autre côté. Bientôt, un mouvement te fit gémir un peu plus fort.

 

- Han ouais. Là comme ça. C'bien là. Oh putain. Vas-y.

 

Tu te raidis un peu plus contre la porte, te mords les lèvres, accompagnes de quelques mouvements de bassin ceux de sa main. Tu t'obliges à garder les yeux ouverts pour la regarder faire. Et ça t'excites encore plus de la voir s'occuper de toi comme ça. 

 

- Oh bordel Alison continue ! Plus vite ! Encore un peu, vas y !

 

Tu sens le plaisir monter de plus en plus, jusqu'à ne plus pouvoir tenir, et lâcher ton plaisir dans sa main en un nouveau grognement de satisfaction et de soulagement mêlés. Tu fermes enfin les yeux, la tête appuyée contre la porte, un léger sourire sur tes lèvres.

 

- Bordel de merde. Si t'fais ça à ton mec lâche-le direct et mets-toi avec moi.

 

T'as la respiration toujours un peu courte, et tu mets bien quelques secondes avant de remonter ton caleçon et ton pantalon, te sentant bien plus léger. Un regard vers sa main, et tu étires un sourire un peu provocateur.

 

- Paraît qu'c'bon pour la peau t'sais.


Alison Carter , Dans la salle d'Études des Moldus, le 19/10/2124

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Nature du TW : nudité, acte sexuel

Heureusement pour Alison, les initiales de l'entreprise familiale n’apparaissent pas sur le boxer de Spike. Elle oublie l'image de son père en sous-vêtement et de ce dernier qui embrasse le bout de son nez en lui promettant qu'elle n'aura que l'embarras du choix parmi les garçons de l'école, car elle est jolie. Peut-être qu'à son époque ça fonctionnait, mais maintenant les mecs veulent des branlettes, et des premières fois. 

 

Sans oser franchement regarder, l'adolescente saisit l'érection de Spike, horrifiée par la rapidité avec laquelle elle s'est retrouvée dans cette situation, loin des jeux du canapé. Elle fixe d'abord le brun qui souffle de plaisir, sa bouche toujours tartinée de rouge-à-lèvres, puis la porte derrière lui.

 

La pratique ressemble à la théorie. Est-ce normal qu'on sache masturber un homme sans avoir vraiment besoin d'apprendre ? Les ados passent leur vie à mimer des branlettes sur les bananes et tout ce qui passe entre leurs mains, alors Alison s'exécute, et ça fonctionne. Elle observe curieusement la réaction de son camarade de classe, croise son regard embué de bonheur, et se rend compte que l'excitation l'a quittée quand Spike baise tout seul avec sa main en donnant des coups de bassin. Elle aurait dû remettre son soutien-gorge et se créé un rappel mental de ne pas l'oublier en observant les traces de rouge carmin qui ondulent contre le torse de Spike.

 

Il gémit son prénom et elle sourit, rassurée de voir qu'il perde pied, qu'elle gère, et qu'elle aura bientôt terminée sa première branlette. Alison accélère, se demande si ce sera encore long, colle sa tempe à celle du Serpentard qui semble avoir oublié qu'elle a un corps entier, et qu'elle n'est pas juste une main. Ses yeux se perdent dans les détails du vieux bois derrière Spike.

 

Est-ce que Freya a déjà fait ça ?

 

L'éjaculation interrompt ses pensées. La rousse recule, satisfaite d'avoir réussi, et ignore le flottement qu'elle ressent, mais surtout le dégoût pour sa paume collante. Spike a l'air ravi. Elle enregistre ses paroles et sa silhouette soulagée. L'expression "me soulager comme un chien" de Sasha lui revient en tête face à l'extase du sportif. Lorsqu'il la provoque, elle retrouve sa répartie. 

 

— Quoi tu veux un massage en plus ? demande-t-elle en faisant mine d'approcher ses doigts du garçon, un ricanement nerveux qui s'échappe de ses lèvres rouges. J'rigole. Sait-on jamais, comme il a l'air de perdre son "j'm'en foutisme" dès qu'il bande.

 

Alison tourne les talons pour rejoindre le salon factice où elle cherche sa baguette, sans succès. Alors elle utilise le robinet de cuisine et se lave les mains en voyant le polisseur de dents moldu. Comment a-t-elle pu se tromper là-dessus ?

 

— J'croyais qu't'avais la flemme de te lancer dans une relation, fait remarquer la cadette Carter au joueur de Quidditch en s'essuyant les doigts. Elle range les pans de sa chemise à l'intérieur de sa jupe plissée et revient vers lui. Ouais j'lui fais ça. J'lui fait plus encore, c'est rien une branlette, se vante Alison avec une moue gonflée d'orgueil avant de récupérer la télécommande qu'elle presse contre le torse du brun. 

 

— Mais bon, j't'ai dit, il fait un max d'efforts, il a pas la flemme lui, sa tête se penche légèrement de côté. Elle attend qu'il corrige son exposé.

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