Poudlard Le Château [En Cours] Low profile
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Charlie Carter , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

— C'est pas grave Basil Banks, murmure encore Charlie avec toute la bienveillance du monde, et un petit sourire offert au Gryffondor en hésitant à prendre son mouchoir. Est-ce qu'il s'est déjà mouché dedans ? La sorcière fronce son nez, inspectant discrètement le carré de papier convenablement plié et pas trop froissé. Elle décide de le saisir du bout des doigts en remarquant les oreilles écarlates de Basil. Merci ! Un silence s'étire entre eux pendant que Charlie nettoie l'encre qui s'étale plus qu'elle ne disparaît. Bientôt, le mouchoir termine en boule colorée sur un coin de table. Heureusement que c'est ma couleur préférée, déclare-t-elle d'un haussement d'épaules en montrant sa paume toujours violette à l'élève en face d'elle.

 

— Il en reste sur ton parchemin. Ajoute finalement Charlie en désignant la feuille imbibée d'encre bleue de son voisin, dans laquelle il menace de plonger sa manche à tout moment. Après un coup d’œil jeté au concierge affairé avec les sixièmes années, elle prépare sa baguette et s'humidifie les lèvres. J'vais essayer, comme ça, si j'y arrive, t'auras un parchemin propre, et si je rate, tu pourras dire que j'suis aussi nulle que toi, d'accord ? Ses prunelles brillent d'un éclat de génie. La benjamine Carter est conciliante, et aime rendre leur sourire aux gens qui l'entourent. Elle se concentre, vise les tâches et s'applique à prononcer correctement. 

 

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue s'évanouit à moitié, provoquant quand même une exclamation de joie chez Charlie qui célèbre sa demi-victoire en dansant sur sa chaise quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un sourire immense borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Amusée, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?


Système

Maître du Jeu

Maître du Jeu , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Charlie Carter a lancé un sortilège !

Sortilège utilisé : Récurvite (Sortilège de Récurage)

Difficulté du sortilège : 6

Modificateur de baguette : -2

Résultat du dé : 19 (19+0)

Réussite :

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue s'évanouit à moitié, provoquant quand même une exclamation de joie chez Charlie qui célèbre sa demi-victoire en dansant sur sa chaise quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un sourire immense borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Amusée, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?

Autres résultats possibles
Réussite critique :

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue s'évanouit aussitôt, provoquant une exclamation de joie chez Charlie qui célèbre sa victoire en dansant sur sa chaise quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin quand Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors même qu'un sourire immense borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Amusée, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?




Échec :

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue reste en place, provoquant un gros soupir chez Charlie qui gonfle ses joues quelques secondes avant de se racler la gorge et baisser sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un petit sourire borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Distraite, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?




Échec critique :

— Récurvite ! La flaque d'encre bleue éclabousse Basil et Charlie provoquant une exclamation de surprise chez eux, avant qu'elle ne se racle la gorge et baisse sa tête vers son parchemin tandis qu'Horace revient. Chut, chuchote-t-elle pour prévenir Basil, alors qu'un petit sourire borde ses lèvres et qu'elle tapote le bout de son pied sous la table où sa main violette demeure cachée. 

 

Distraite, couverte de tâches bleues, la jeune fille peine à se concentrer. Les minutes s'écoulent, longues, silencieuses, pleines de regards malicieux lancés au Gryffondor. 

 

Alors qu'enfin le brouhaha envahit la pièce et lève l'étude, Charlie range ses affaires, une autre question en tête. Tu fais des photos non ? Tu peux m'en montrer ?





Deb

Basil Banks

13 ans

Basil Banks , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

Le violet est la couleur préférée de Charlie Carter. Allez savoir pourquoi, l'information se range dans le crâne du jeune Banks, dont le sourire s'étire en creusant une fossette sur sa joue. Il se redresse brusquement lorsqu'elle le prévient qu'il reste de l'encre sur son parchemin, et la laisse œuvrer en silence, guettant les alentours de quelques brèves œillades.

 

- Bien joué ! Il la félicite à voix basse, les oreilles rouges de réaliser que ça fait de lui le seul des deux à avoir échoué.

 

Au moins elle ne s'est pas moqué de lui. Conforté dans sa première impression de Charlie, Basil a bien du mal à se concentrer pour le reste de l'étude, la jeune fille continuant de lui offrir de larges sourires par-dessus leurs deux manuels. Autant dire que les parchemins ne se remplissent guère. À la levée de l'heure de travail, Basil se lève avec l'ensemble de ses camarades, rangeant sans grande méthode ses affaires au fond de sa sacoche de cuir. La question de la sorcière le fait ouvrir des yeux ronds, et il acquiesce avec timidité.

 

- Si tu veux, Charlie Carter.

 

Amusé par sa simple initiative de l'imiter dans sa façon de prononcer son nom au complet, il pouffe bêtement avant de l'entrainer à sa suite dans les couloirs. Oubliés les groupes d'élèves qui pourraient à tout instant briser leur bulle de complicité, et le prendre à partie dans l'un de leurs stupides jeux consistant globalement à Rob a Bank. Sa main s'est liée à celle de Charlie comme par réflexe pour mieux se mettre à courir sans raison aucune. Ils n'étaient pourtant poursuivie d'aucune menace, ni d'aucune obligation scolaire.

 

Le second étage est vite atteint, et avec lui le laboratoire de photo, devant lequel il s'arrête net. Un index posé sur ses lèvres, il pousse la porte avant de se mettre à chuchoter.

 

- Faut pas faire trop de bruit, sinon ça peut altérer les bains ok ? Les photos sortiraient à moitié effacées.

La pièce n'était guère spacieuse. Elle était même plutôt étroite, ses parois envahis de plans de travail sur lesquels s'enfonçaient des bacs larges et peu profonds. Tous étaient emplies de liquides de couleur et d'aspect différents, qui semblaient pour certains mijoter, pour d'autres ne pas bouger du tout. Obscur, l'endroit n'était éclairé que par une simple lanterne rougeâtre suspendue au plafond. Aux murs étaient accrochés de nombreux fils sur lesquels étaient pendues des photographies. Certaines n'avaient pas finies d'être développées. Celles qui l'étaient étaient majoritairement des portraits des élèves expatriés de Russie. Plus occasionnels étaient les paysages pris dans le parc de Poudlard, et pour certains aux alentours de Pré-Au-Lard, et quelques rares clichés représentaient des créatures que Basil y avait rencontré. Un botruc dans le creux d'un énorme chêne. Un écureuil volant qui saute du toit de Zonko pour venir se percher au sommet d'un platane. Toutes les photographies sont en mouvement, ou presque.

- On est que quatre à utiliser l'endroit tu vois. Mais les autres sont tous plus âgés. Ça par exemple c'est une photo d'Amaya. Et ça c'est à Victor.

Les autres sont de lui, Gregory ne laissant jamais aucun cliché trainer dès lors qu'il était développé. Basil envahissait largement l'espace, et pour deux raisons : d'abord il prenait davantage de photographies que les trois autres réunis, mais surtout il avait peur de les emmener dehors et de se les faire détruire par des élèves mal intentionnés. Ça n'aurait rien eu de nouveau, voyez. Agité, Basil passe d'un bac à l'autre pour vérifier l'avancement du développement, s'arrête au devant d'une étagère accrochée au mur pour extirper une photographie parmi toute une pile qui siège là.

- Celle-là c'est ma préférée. C'était l'année dernière.

C'est Poudlard, vu de derrière le lac. Plusieurs chouettes semblent quitter la volière à tire-d'ailes, tandis que dans le parc on voit plusieurs élèves en pleine bataille de boules de neige.


Charlie Carter , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

— Au revoir Horace, pense à bien te laver les dents, le sourire c'est important ! s'exclame-t-elle en secouant ses tâches de rousseur d'un éclat de rire, sa main déjà dans celle de Basil. Lorsqu'elle est arrivée en première année à Poudlard, Charlie avait entendu Alison imiter le concierge et ses conseils d'hygiène balancés aux plus jeunes entre deux couloirs et s'était aussitôt prise au jeu d'en promulguer à son tour pour lui rendre la pareille.

 

Très vite, son camarade Gryffondor accélère le pas, et l’apprentie sorcière le suit sans réfléchir, amusée par la course qui libère un peu son énergie restée ligotée pendant tout le temps qu'ils ont passé à l'étude. Leurs phalanges blanchissent les unes contre les autres jusqu'à la porte du laboratoire de photo. Charlie lâche la main de Basil et écoute la consigne, un doigt sur ses lèvres rieuses à son tour, en miroir au geste du blond cendré. Ok promis, chuchote-t-elle en abandonnant son sac sur le sol à peine le seuil franchi et la porte refermée derrière eux. 

 

— Woh ! souffle immédiatement Charlie, impressionnée par la pénombre rouge qui donne une ambiance inédite au laboratoire. Ses pupilles se dilatent, sa chevelure devient foncée et ses tâches de rousseur semblent disparaître, absorbées derrière l'onde chaude de la lanterne ensorcelée. À côté de Basil, elle parcourt d'un regard curieux les bacs, puis lève la tête et dévore les images animées suspendues aux fils. Son attention retourne vers le troisième année et ses explications que Charlie écoute attentivement, les bras dans le dos.

 

Elle l'observe passer en revue les bacs, admirative de le voir si passionné, comme absorbé par son sujet. Charlie s'approche derrière Basil et fixe le paysage enneigé qu'il lui présente. J'me rappelle du weekend où les profs étaient venus jouer à la bataille de neige avec nous, à la fin ils prenaient même leurs baguettes pour lancer des sortilèges et j'avais pris une boule qui m'avait donné les cheveux bleus ! -oh pardon ! se reprend-elle aussitôt en baissant d'un ton, les mains contre sa bouche. C'est une très jolie photo ! ajoute finalement la pré-adolescente, sincèrement enthousiaste. Elle jette un œil à Basil qui scrute encore sa photographie, et décide spontanément d'embrasser sa joue. 

 

— Merci Basil Banks de m'avoir montré ton endroit secret, murmure alors Charlie avec douceur avant de s'éloigner et poursuivre sa découverte des clichés, soudain émerveillée de remarquer des créatures parmi les portraits d'étudiants réfugiés. Un jour on a trouvé un botruc blessé chez moi quand j'étais petite. On l'a soigné, j'me souviens qu'il se cachait dans mes cheveux. Il est trop mignon, celui que t'as là !

 

Elle oublie de chuchoter, remet ses mains sur ses lèvres et retient un rire idiot. Pardon encore ! Décidément, Charlie n'est pas la meilleure pour appliquer une consigne aussi simple que se taire. D'ailleurs, elle continue en regardant l'écureuil qui remue son nez.

 

— Tu pourrais photographier Lord Ribbit si tu veux. C'est mon craa-paud. Alison avait déjà une chouette, alors moi j'ai pris un crapaud. Ça te dégoûte toi ?


Deb

Basil Banks

13 ans

Basil Banks , Salle d'études, Poudlard, le 25/09/2124

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Nature du TW : Évocation de violence envers un animal

Où Basil s'était tenu en spectateur, Charlie avait été actrice principale. Rien de bien surprenant. Naturellement avenante, souriante et sûre d'elle, Charlie devait faire partie de ces enfants avec lesquels on a envie de jouer. Pas comme lui, donc, à sortir la mauvaise phrase au mauvais moment. Alors, quand l'adolescente se penche pour l'embrasser sur la joue, une rougeur vive colore sa peau jusque la pointe de ses oreilles, et Basil sent son estomac se nouer. Est-ce que c'est un piège ? Est-ce qu'une bande de Gryffondor va débarquer pour lui hurler que c'est pour de faux et qu'il a été bien bête d'imaginer que tout ça était vrai, ruinant l'intégralité des photos de la pièce dans laquelle il ne faisait normalement entrer personne ?

 

Aussi bien terrifié à cette idée qu'à celle de remettre en cause la présence même de Charlie à ses côtés, Basil inspire profondément et retient son souffle. Une, deux, trois secondes. Expire sans bruit dans l'obscurité. Charlie a l'air sincère. Il ne la connait pas bien, mais il sait que c'est une fille gentille. Pas du genre à faire ce genre de farce avec d'autres juste pour l'ennuyer. N'est-ce pas ? Il secoue la tête de gauche à droite pour indiquer que non, ça ne le dégoûte pas, un crapaud. Ce n'est pas son animal préféré, mais il les trouve amusant, avec leur posture constamment agenouillée, et leurs coassements profonds.

 

Il se permet un sourire avant de répondre, son enthousiasme grignoté par le doute qui continue malgré tout de lui travailler les méninges.

 

- C'est cool comme nom, Lord Ribbit. Moi j'ai une gerbille. Mais je l'ai laissé chez moi. Elle se plait pas au château.

 

Ou plutôt, il avait bien trop peur qu'il lui arrive quelque chose, comme ce qui était arrivé à la première.

- J'l'ai appelé Crevette, il confie dans un souffle. C'est elle là, il annonce en feuilletant les photos pour en extirper une, presque tout en dessous.

Crevette était minuscule, comme une crevette. Ce n'était cependant pas la raison pour laquelle il l'avait appelé ainsi. Le nom faisait écho à un rêve qu'il faisait régulièrement, où il se voyait au bort d'une falaise. C'était celui d'une chouette qui s'agitait sous une pluie battante, et aux yeux étrangement semblables à ceux de sa gerbille. La personne qui était avec lui dans son rêve, appelait la chouette Crevette. Alors Basil n'avait pas hésité un instant lorsqu'il avait rencontré sa seconde gerbille. La première, paix à son âme, n'avait vécu que deux mois avant d'être noyée dans les toilettes du septième étage.

- Si tu veux on peut faire ça maintenant. Il est où Lord Ribbit ?

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