Nom : Chadwick
Prénom : Sam
Née le 02/06/2109 à Londres, sous X.
Fille adoptive de Alec Chadwick (sorcier)
Occupation : Cinquième année d'études à Poudlard, batteuse pour l'équipe Poufsouffle
Lieu de résidence : Château de Poudlard (pendant l'année scolaire), Londres (le reste du temps)
Physique :
D'allure aussi décontractée que sportive, Sam est dotée d'une assurance naturelle forte. Ses cheveux blonds, coupés à la garçonne, renforcent un air que beaucoup qualifient d'androgyne. Ses yeux noisettes, vifs et pétillants, arborent un éclat malicieux, souvent accompagné d'un sourire en coin, mi-provocateur, mi-amusé. Plutôt élancée et athlétique, elle adopte une posture nonchalante, les épaules légèrement affaissées, une main enfoncée dans la poche de son sweat trop large ou de son short d'entrainement.
Son style vestimentaire est un savant mélange entre le pratique et le confortable ; baskets usées par des heures de course, jeans râpés aux genoux, t-shirts amples aux manches retroussés. Une fine cicatrice sur son genou, vestige d'une chute en skate, témoigne de son goût pour l'action, l'adrénaline, et les défis.
Caractère :
Véritable tornade d’énergie brute, Sam est toujours en mouvement, prête à foncer tête baissée vers la prochaine aventure. Franche et directe, elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, quitte à paraître un peu abrupte aux yeux de certains. Elle n’aime pas tourner autour du pot et préfère l’action aux discours inutiles. Pourtant, derrière cette assurance et cette spontanéité, Sam garde jalousement son jardin secret. Elle ne parle presque jamais de sa vie personnelle et préfère détourner la conversation par une blague ou un défi à relever.
Hyperactive et casse-cou, elle est dans son élément sur un balai, où son instinct de batteuse et sa rapidité d’analyse lui permettent d’exceller. Elle ne tient pas en place en classe, sauf lorsqu’un cours demande du mouvement et de la réactivité. La théorie l’ennuie profondément, et elle ne travaille que le strict minimum pour éviter les ennuis.
Derrière son attitude désinvolte et son humour parfois mordant, Sam est d'une loyauté inébranlable. Si elle ne s'attache pas facilement, elle n'abandonne jamais ceux qu'elle considère comme ses amis, et sa fidélité est sans faille. Elle est le genre de personne qui répond toujours présente en cas de besoin, même si elle grogne en le faisant. Très terre-à-terre, elle ne se prend pas la tête avec les règles sociales et les statuts : que l'on soit sang-mêlé, moldu ou sang-pur, ça lui est complètement égal. Ce qui compte pour elle, c'est ce qu'on fait, pas d'où l'on vient.
Sam s’entend mieux avec les garçons, avec qui elle partage son goût pour la compétition, l’humour un peu brutal et les défis physiques. Avec les filles, en revanche, c’est plus compliqué : elle ne sait jamais trop comment se positionner, et les amitiés finissent souvent par s’effriter sans qu’elle comprenne pourquoi. Cela ne l’empêche pas de vivre sa vie à fond, avec une insouciance apparente et un esprit toujours prêt à relever un nouveau défi.
Histoire :
Sam est née sous X, un 2 juin. Son dossier était aussi vide qu’une salle de classe après un match de Quidditch : aucun nom, aucun héritage, aucun signe qu’elle appartenait à qui que ce soit. Juste une date et un prénom donné à la va-vite. Alors elle a grandi sans trop chercher à comprendre, apprenant très tôt que la seule personne sur qui elle pouvait compter, c’était elle-même. Les orphelinats, elle en a connu deux. D’abord moldu, où elle passait son temps à grimper partout et à piquer des sprints à travers la cour comme si elle fuyait une prison invisible. Puis, vers cinq ans, quand elle a fait voler une chaise à travers la pièce sous le coup de la colère, on l’a envoyée ailleurs, dans un orphelinat sorcier. C’était censé être mieux, mais elle ne s’y est jamais vraiment sentie chez elle. Trop de règles, trop de questions, trop d’adultes qui pensaient qu’ils comprenaient ce dont elle avait besoin.
Puis Alec est arrivé. Ce type qui, au départ, n’était même pas censé être seul.
Il s’était présenté avec sa femme, ils voulaient adopter, tout semblait bien parti. Sauf que la femme d’Alec est morte avant que les papiers soient signés. Personne ne s’attendait à ce qu’il continue. Lui non plus, d’ailleurs. Mais il l’a fait. Sam n'a retenu qu'une phrase de cet instant :
- Bon, on va faire comme on peut, hein ?
Alec n'est pas du genre à faire de grands discours. Il n’a jamais essayé de jouer le rôle du père parfait. Pas de promesses grandiloquentes, pas de je serai toujours là pour toi Juste des actes. Il l’a nourrie, logée, laissée courir à en perdre haleine sans jamais lui dire d’arrêter. Il lui a appris deux-trois trucs pratiques : comment réparer une chaise bancale, grimper à une falaise sans tomber comme une idiote, se relever sans pleurnicher quand on se prend un coup. Sam ne l’a jamais appelé papa. Juste Alec.
Il y avait une seule chose bizarre avec lui : c’était un sorcier, mais il ne lançait jamais le moindre sort. Il avait une baguette, quelque part, mais il ne l’utilisait jamais. Pas même pour réchauffer son café ou réparer une assiette cassée. Sam a bien tenté de lui poser la question une ou deux fois, mais il esquivait toujours, un peu trop habilement pour que ce soit anodin. Elle a fini par laisser tomber. Quand sa lettre pour Poudlard est arrivée, Alec n’a pas sauté de joie, il n’a pas non plus fait la morale sur l’importance des études. Il l’a juste accompagnée sur le Chemin de Traverse, lui a acheté son balai avec l’air de quelqu’un qui sait déjà qu’elle finira par l’éclater contre un mur, et il lui a dit :
- Si t’as besoin de moi, t’écris. Si t’as pas besoin de moi, t’écris quand même.
Aujourd’hui, à Poudlard, Sam ne parle jamais de son passé. Pas par honte, juste parce qu’elle n’en voit pas l’intérêt. Elle a autre chose à faire que d’expliquer aux autres d’où elle vient. Ce qui compte, c’est ce qu’elle fait maintenant : taper dans des Cognards, battre des records de vitesse sur un balai, et surtout, ne jamais, jamais s’arrêter.
