Nom : Wickerson
Prénom : Aldebert
Né le 06/06/2069 à Edimbourg de Molly March (moldue) et de Ernest Wickerson (sorcier)
Père de Bathazar Grimfire
Occupation : Professeur d'Astronomie à Poudlard
Lieu de résidence : Poudlard pendant l'année scolaire, son appartement à Edimbourg le reste du temps.
Physique :
Aldebert Wickerson est un homme qu’on ne peut ignorer. Il a cette prestance singulière, ce charisme brut qui attire les regards sans qu’il ait besoin de prononcer un mot. Grand et mince, il semble fait d’angles et de mouvements vifs, une silhouette élancée qui donne l’impression d’être en perpétuelle effervescence. Il marche d’un pas rapide et nerveux, toujours un peu trop en avant, comme s’il était pressé par une idée fulgurante qui l’empêche de rester immobile trop longtemps.
Son visage est marqué par l’âge et l’intensité de ses pensées. Des traits fins mais durs, taillés à la serpe, où chaque ride semble raconter une histoire, un fragment de savoir ou une exclamation enthousiaste. Son regard est perçant, acéré comme une lame affûtée, d’un gris-bleu électrique qui pétille d’intelligence et d’un brin de malice. Lorsqu’il parle – et il parle souvent –, ses yeux s’illuminent d’une lueur passionnée, presque dévorante, capable de captiver même les esprits les plus dissipés.
Sa chevelure grise, dense et indomptable, semble avoir son propre chaos interne, dressée en mèches rebelles comme s’il venait de survivre à une tempête ou à une explosion d’énergie pure. Il a ce côté professeur fou, érudit illuminé, à mi-chemin entre le savant génial et le poète perdu dans ses constellations. Sa bouche, fine mais expressive, est souvent tordue en un sourire énigmatique ou en une moue réfléchie, comme s’il venait de comprendre un secret cosmique dont personne d’autre n’a encore saisi l’ampleur.
Il a une gestuelle ample et vive, une manière de pointer du doigt, de lever les bras, de pivoter sur lui-même en plein milieu d’une phrase pour mieux marteler son point. Son langage corporel trahit une énergie débordante, une impatience presque juvénile malgré son âge. On dirait qu’il fonctionne sur un rythme différent du reste du monde, plus rapide, plus imprévisible.
Son style vestimentaire est aussi singulier que lui. Il adore le pourpre, et cela se voit. Qu’il s’agisse de la doublure de son manteau, d’une écharpe savamment nouée, ou même d’un veston éclatant sous sa robe de sorcier, il affiche toujours cette teinte avec une fierté non dissimulée. Il a un goût pour les vêtements légèrement excentriques : des manteaux à longues basques qui volent derrière lui quand il marche trop vite, des bottes usées mais impeccablement entretenues, des chemises au col légèrement froissé parce qu’il a oublié qu’il fallait les lisser avant de foncer dans une nouvelle explication passionnée.
Aldebert Wickerson est une tornade de savoir et de chaos, un homme dont l’apparence oscille entre l’élégance intemporelle et la désinvolture absolue. Il semble toujours un peu hors du temps, comme un personnage qui a traversé les âges en collectionnant les secrets de l’univers, et qui n’a toujours pas fini de les dévoiler.
Caractère :
Aldebert Wickerson est un tourbillon d’énergie et de passion, un homme dont la présence est impossible à ignorer. Il parle vite, il pense encore plus vite, et il vit comme s’il craignait de manquer de temps, toujours en mouvement, toujours à la recherche de la prochaine grande idée, du prochain moment d’émerveillement. Il a l’intelligence vive et insatiable d’un autodidacte, celle qui ne se satisfait jamais d’un simple "parce que c’est comme ça". Il veut comprendre, creuser, déconstruire, remettre en question, et surtout partager ses trouvailles avec quiconque a la patience de l’écouter – ou pas.
Éloquent, théâtral, exubérant, il parle avec les mains, il bondit d’un sujet à l’autre, il enflamme une conversation comme il enflammerait un auditoire. Il n’est pas simplement passionné par l’astronomie : il est habité par elle. Son amour pour les étoiles est une obsession vibrante, une soif de savoir qui l’a suivi toute sa vie, même dans ses périodes les plus chaotiques. Il n’est pas rare qu’il digresse en pleine explication, perdu dans l’analogie d’un astre mourant ou dans une réflexion existentielle sur l’univers. Certains trouvent cela captivant, d’autres épuisant, mais une chose est certaine : Aldebert n’est jamais fade.
Son esprit fonctionne en accéléré, et son corps suit le même rythme. Il est incapable de rester en place trop longtemps, son pied bat la mesure d’une musique inaudible, ses doigts pianotent sur le bord d’un bureau, son regard fouille sans cesse la pièce à la recherche d’un détail qui captera son attention. Il s’ennuie vite, et quand cela arrive, il devient terriblement distrait, à la limite de l’insupportable. Son bureau à Poudlard est un capharnaüm de parchemins annotés, de livres ouverts à des pages aléatoires, de vieilles notes griffonnées sur des serviettes, de télescopes démontés et d’objets magiques dont il a oublié l’utilité exacte.
Fervent défenseur de l’indépendance de pensée, il ne supporte ni l’endoctrinement ni les idées toutes faites. Il pousse toujours ses élèves à réfléchir par eux-mêmes, à questionner, à remettre en cause. Rien ne l’exaspère plus qu’un esprit étriqué ou une vision du monde figée. Il est parfois trop impulsif dans ses jugements, mais il ne s’accroche pas à ses erreurs : il évolue, apprend, et admet volontiers quand il s’est trompé.
Malgré son enthousiasme contagieux, il est aussi un homme marqué par les épreuves. Derrière son exubérance et son énergie perpétuelle, il y a une profondeur, une gravité qu’il ne montre pas toujours. Il sait que le monde peut être cruel, il l’a vu, il l’a vécu, et il s’est construit en réaction à cela. Sa désinvolture n’est pas une fuite, mais un choix : celui de vivre pleinement, sans regrets. Il a traversé assez de chaos pour comprendre que le temps est une ressource précieuse et qu’il faut en profiter tant qu’on le peut.
Son lien avec sa famille est fort, même s’il ne le montre pas de façon conventionnelle. Il adore sa mère, mais il la taquine sans arrêt. Il respecte profondément son oncle Frank, même s’il se moque gentiment de son accent et de ses superstitions. Quant à son père, Ernest, il est à la fois une légende et une mise en garde, un exemple à ne pas suivre, ou peut-être à suivre juste un peu, mais pas trop.
En tant que professeur, il est un électron libre. Il inspire autant qu’il exaspère. Ses méthodes sont souvent chaotiques, ses cours peuvent partir dans tous les sens, mais il a cette capacité rare à éveiller la curiosité, à faire en sorte que même les élèves les plus distraits lèvent les yeux vers le ciel et se demandent "Et si ?". Il n’impose pas la discipline, il la suggère, parfois maladroitement, souvent en vain. Il croit en la liberté, en la responsabilité individuelle, en la puissance de l’émerveillement.
Son plus grand défaut ? L’imprudence. Il agit souvent avant de réfléchir, il se lance dans des débats houleux, il défie l’autorité sans toujours peser les conséquences. Il a une grande gueule, et il ne mâche pas ses mots quand quelque chose lui paraît absurde ou injuste. Il a parfois du mal à comprendre que tout le monde ne fonctionne pas à son rythme, et son enthousiasme peut être étouffant pour ceux qui ont besoin de plus de structure.
Aldebert Wickerson est un paradoxe vivant : un homme du présent fasciné par l’infini, un esprit libre coincé dans une institution millénaire, un passionné dont l’énergie semble inépuisable, mais qui connaît mieux que quiconque la solitude des nuits passées à contempler les étoiles.
Histoire :
Britannique, certes. Écossais même, du moins du côté de sa mère. Molly est après tout Edimbourgeoise pure souche - et c'est d'ailleurs à peu près tout ce qu'elle a de bourgeois. Ernest Wickerson ne l'aura d'ailleurs jamais épousée, bien qu'il eut la grandeur de reconnaitre l'enfant généré par mégarde sous les jupons de l'inélégante serveuse. De là sera nommé Aldebert, prénom choisi en l'hommage d'un illustre sorcier. Du moins c'est ce que l'on aura raconté au jeune Aldebert lorsqu'il aura posé la question, sans entrer dans le détail quant à la manière dont cet Aldebert là s'était bien illustré - a t-il seulement existé ?
On ne sait pas grande vérité sur Ernest Wickerson, en dehors du fait qu'il existe probablement plus d'un Aldebert Wickerson - certains reconnus, d'autres non - et qu'il est un bon vivant. Si l'enfant hérita de l'accent de sa mère, c'est d'Ernest qu'il détient sa magie. Une magie dont il ne saisira l'existence qu'aux alentours de ses six ans. Il est possédé Molly fut le seul commentaire de l'oncle Frank alors qu'une assiette volait jusqu'au plafond. Aldebert, que la plupart des autres enfants appellent Aldi, est un énergumène dès ses débuts, sautillant d'une activité à une autre avec frénésie. La curiosité qui l'habite est sans faille, et le voit briller dans une constante recherche de nouvelles anecdotes à sortir au dîner. La plupart il s'avère, finissent par avoir un rapport, de près ou de loin, avec l'infiniment grand d'un univers éparpillé loin, très loin au-dessus de leur tête.
Certaines sont également inventées de toutes pièces.
Naturellement tourné vers les autres, Aldebert est un véritable papillon social, aimant toujours épiloguer sur le fonctionnement des choses. Extrêmement malin, il ne fait aucun doute que l’enfant a hérité de la fébrilité de son père, avec des aptitudes flagrantes pour l’apprentissage. Sa mère est un peu dépassée par le tourbillon constant que représente l'enfant, qui ne s'avère finalement pas scolaire pour un sou. Stimulé par la nouveauté et le mouvement, Aldebert s'ennuie sur les bancs de l'école, que ce soit à la primaire, ou une fois entré au collège Poudlard. Il ne parvient pas à se fixer. Il a les capacités, mais il n'a pas la concentration. Cela lui vaut d'être mis en marge de ses camarades plus érudits, qui ne saisissent pas ce que fait ce garçon si éparpillé au milieu de leur maison studieuse.
Les ASPIC s'avèrent catastrophiques. La suite, un chaos que l'on pourra difficilement résumer. Certes, Aldebert n'a guère les compétences approfondies, mais il a le bagou, sait donner les meilleures premières impressions. Il assistera très tôt un aéronaute, participera à plusieurs sessions de dressage de dragon, s'improvisera marin sur un immense navire, qu'il désertera aux abords de la France pour courir les filles - au moins tout ça l'aura tenu éloigné de la guerre sordide qui aura majoritairement touché l'Angleterre -. Chaque instant est l'excuse de l'invention d'une nouvelle vie. À l'instar d'un certain paternel dont il n'entend d'ailleurs plus parler. De retour à Edimbourg, Aldebert se fait même pseudo-détective plusieurs mois de rangs, ses bureaux idéalement situé au-dessus du troquet tenu par maman, un nouveau costume sur-mesure fabriqué pour l'occasion. Le strict minimum, utilisé à bon escient, c'est assez pour accomplir n'importe quoi, se plaît-il à commenter chaque fois qu'il met le pied à l'étrier d'une nouvelle activité.
La seule constante ? Chaque soir, Aldebert siège sur les toits de son appartement du moment, sa terrasse, son balcon, pour observer les étoiles. Des anecdotes cumulées, des connaissances, des rêves, vers lesquels il décide de pleinement se tourner à l'aube de ses vingt-sept ans. Est-ce le nouveau millénaire ? Les répliques cinglantes d'une rencontre un soir de cet été là ? L'illumination d'astres particulièrement bien alignés alors qu'il avait particulièrement bien aligné, aussi, les verres de pur-feu ? Peut-être. Toujours est-il qu'Aldebert file à l'étranger pour reprendre des études qui s'avèrent bien plus brillantes que celles menées jusqu'alors. Et ce n'est pas parce que c'est l'étude des étoiles - ou un peu quand même.
Loin de s'ennuyer, Aldebert s'épanouit pleinement dans ce nouveau choix de vie, qui semble lui apporter davantage de réponses que tout ce que le reste de son existence tumultueuse. La passion qui l'avait vu tellement s'enthousiasmer alors qu'il n'était qu'un enfant s'éveille, grandit, devient l'objet d'une nécessité, d'un sentiment profond d'appartenance. Une certitude. Vingt-et-un ans passeront pendant lesquels Aldebert aura vécu en grande partie sur le territoire américain, mais aura également visité plusieurs sites d'observation éparpillé sur l'intégralité du globe, avant de se rapatrier en Écosse, un homme égal à lui-même, et pourtant profondément changé.
Son retour n'est pourtant, à l'image du reste de son existence, qu'une série d'évènements chaotiques. Désireux de partager son expérience de vie et ses connaissances, Aldebert se joint au personnel de Poudlard en tant que professeur d'Astronomie. Voilà bien six ans qu'il y est en poste, vraisemblablement très attaché à l'idée d'éduquer les jeunes qui composeront la société de demain. Bien sûr son monde prend une toute nouvelle perspective lorsqu'il découvre, pas plus tard que l'été dernier, qu'il est père d'un gamin de l'école - et pas le plus fin : Balthazar Grimfire.
Famille :
Molly March, c'est un peu l'archétype du cas social. On peut dire qu'elle n'avait rien demandé. Pas bien finaude, ni vraiment éduquée, c'est à son ignorance qu'elle doit une grossesse absolument imprévue, et qui la voit devenir mère alors qu'elle parvient à peine, déjà, à s'occuper d'elle-même. Pas finaude et pas éduquée, certes, mais Molly March c'est aussi la force de caractère d'un boulet de canon lancé à pleine vitesse, prêt à vous dégommer si vous touchez un seul cheveu de ce précieux enfant dont elle est finalement tombée complètement amoureuse - bien qu'elle en cherche toujours le mode d'emploi. Propriétaire d'un troquet sur l'avenue Charles II, elle est bien connue du quartier, et plutôt appréciée pour sa franchise et ses anecdotes brutales. Elle est très fière d'Aldebert, dont elle tisse les louanges à n'en plus finir. Pourtant lorsqu'elle le voit, elle lui aboie dessus comme s'il avait fait les pires conneries. Cherchez pas, c'est comme ça qu'elle montre son affection. Elle ne s'est jamais marié, et n'a jamais eu d'autres enfants. Comme si que j'avais pas assez d'un Aldebert ! Commente t-elle souvent depuis aussi longtemps qu'il s'en souvient.
Ernest Wickerson, c'est la légende qui s'est glissé sous les jupons de la fille March et qui lui a filé son bébé. Au départ on sait pas grand chose de lui, en dehors du fait qu'il était de passage, tout droit tiré de son Amérique, très charmeur, et avec une descente bien pire que celle du vieux John du quartier nord. Le type a le mérite d'avoir assumé sa connerie, puisqu'il a reconnu le môme engendré, pis qu'il s'est pointé à au moins le quart de ses anniversaires. On peut pas en attendre beaucoup plus d'un baroudeur de son calibre. Davantage que bon vivant, on pourrait préciser qu'il trempe dans des affaires pas franchement claires qui l'auront plus d'une fois fait passer devant la justice. Réfléchir, réfléchir, et pis quoi, on est pas des miroirs bordel ! ne fut définitivement pas sa défense la plus brillante lors de son dernier procès pour fraude.
Frank March, c'est l'oncle d'Aldebert. Une figure paternel plus présente qu'Ernest, et probablement plus droite dans ses bottes aussi, sans l'avantage de connaître quoi que ce soit au monde magique. Frank c'est un gars bien, pas franchement éduqué non plus, mais très travailleur. Il vit en dehors d'Edimbourg, dans la campagne, ou il tient une ferme avec sa femme et ses trois fils. C'est un traditionnel dont l'accent est à couper au couteau, et il est probablement la preuve la plus évidente que la famille March a des liens plus qu'étroits avec les gens du voyage. Il est un peu fasciné par les étoiles, et c'est peut-être bien lui qui aura donné le goût de l'observation du ciel à son neveu. T'imagine, ça même les sorciers ils savent pas faire, d'la lumière après la mort. Si ? Souvent, l'oncle Frank est curieux du monde de la magie, parce qu'Aldi en fait partie. Mais ça lui fait plus peur qu'autre chose, alors il préfère parler des étoiles.
Aldebert a également un chat roux qui s'appelle Molière.