Lysander Bramblethorn
Sang-mêlé
Serdaigle
Né le 6 décembre 2085
Professeur d'étude des runes
Manumage
Occlumens
Physique :
Lysander Bramblethorn dégage une prestance naturelle qui trahit ses origines privilégiées et son éducation rigoureuse. Sa silhouette élancée et droite évoque à la fois la discipline inculquée par ses précepteurs et la confiance tranquille de quelqu’un qui connaît sa valeur. Son allure est impeccablement soignée, sans jamais être ostentatoire : il porte des tenues sobres, mais élégantes, souvent dans des tons sombres ou neutres qui reflètent sa personnalité discrète mais sophistiquée. Il ne sort d'ailleurs jamais sans sa canne ouvragée ou une plume autoencrante de grande facture.
Son visage, marqué par des traits anguleux, est d’une beauté classique et sévère. Une mâchoire bien définie et des pommettes hautes encadrent un nez droit, légèrement aquilin, qui renforce son air sérieux et réfléchi. Ses lèvres, minces et bien dessinées, affichent rarement un sourire complet, préférant les esquisses de satisfaction ou les rictus légers lorsqu’il trouve une situation particulièrement ironique ou méprisable.
Ses yeux sont son trait le plus expressif. Profondément enfoncés sous des sourcils sombres et épais, ils sont d’un brun noisette intense qui capte la lumière avec une lueur pénétrante. Son regard, souvent distant ou pensif, reflète une intelligence acérée et une curiosité insatiable. Ce sont les yeux d’un homme qui observe plus qu’il ne parle, qui juge plus qu’il ne participe, et dont les pensées sont rarement entièrement dévoilées.
Les cheveux de Lysander, d’un brun châtain riche, encadrent son visage avec un éclat naturel. Ils sont légèrement ondulés, toujours coiffés avec soin mais sans rigidité, lui donnant une allure à la fois soignée et décontractée. Parfois, une mèche rebelle tombe sur son front, témoignant d’une part de son esprit indompté malgré son apparence policée. Lorsqu’il laisse pousser une barbe légère, elle ajoute une touche de maturité et accentue la gravité qui émane de lui.
Sa peau est claire, légèrement marquée par des cernes subtils qui trahissent les longues nuits passées à lire ou à travailler. Il y a sur son visage une dureté qui semble s’être forgée dans les moqueries de ses camarades d’enfance, et dans la solitude d’un homme ayant souvent vécu dans son monde intérieur. Cette dureté est tempérée par des moments de douceur fugace lorsqu’il parle de ses sujets de prédilection ou qu’il se perd dans une contemplation intellectuelle.
Lysander a des mains fines et habiles, celles d’un homme qui passe plus de temps à manipuler des livres, des artefacts ou des instruments précis qu’à faire des travaux manuels. Ses doigts longs et délicats semblent conçus pour manier des plumes ou tracer des runes complexes, et son port de tête légèrement altier ajoute à l’impression générale d’un érudit.
Dans l’ensemble, Lysander Bramblethorn est la parfaite incarnation de l’intellectuel aristocratique. Il dégage une combinaison intrigante de retenue émotionnelle, de curiosité intense et d’une certaine froideur distante. Malgré cela, il possède un charme indéniable qui réside dans sa profondeur et dans l’intensité silencieuse qui émane de lui.
Caractère :
Lysander Bramblethorn est un homme profondément intellectuel, un érudit dont l'esprit ne cesse de chercher, d'analyser et de comprendre. Depuis son plus jeune âge, il a trouvé refuge dans la connaissance, façonnant une personnalité curieuse et introspective. Cette soif insatiable d'apprendre et de décortiquer les mystères du monde, qu'ils soient magiques ou mécaniques, est au cœur de son être. Pour Lysander, comprendre, c'est maîtriser. Et maîtriser, c'est se protéger d'un monde qu'il a toujours perçu comme imprévisible et souvent cruel.
Derrière cette quête de savoir se cache une grande solitude. Habitué à être mis de côté, que ce soit par ses parents trop occupés ou par ses pairs incapables de comprendre son monde intérieur, Lysander s'est enfermé dans une carapace d'indifférence et de mépris apparent. Il se plaît à penser que l'opinion des autres n'a aucune importance, bien qu'au fond, une part de lui aspire à une forme de reconnaissance ou de compréhension qu'il n'oserait jamais admettre. Ce paradoxe nourrit son cynisme : il se protège de la douleur d'être rejeté en rejetant d'abord les autres, les jugeant souvent stupides ou superficiels.
Lysander est doté d'une intelligence exceptionnelle, qu'il ne cherche pas particulièrement à dissimuler. Ses répliques sont tranchantes, souvent chargées d'ironie et de sarcasme, et il n'hésite pas à ridiculiser ceux qui, selon lui, ne sont pas à la hauteur de son esprit. Ce trait, bien qu'efficace pour maintenir une certaine distance avec les autres, alimente également son isolement, car peu de gens tolèrent d'être ainsi remis à leur place. Cependant, cette dureté verbale n'est pas gratuite : elle est sa manière de s'affirmer dans un monde qui l'a souvent rabaissé.
En dépit de sa froideur apparente, Lysander possède une richesse émotionnelle qu'il exprime rarement. Lorsqu'il parle de sujets qui le passionnent, comme les runes ou la littérature, on peut voir une étincelle de vie dans son regard, une intensité qui trahit son amour pour ces domaines. Il est capable d'une grande dévotion intellectuelle et émotionnelle, mais uniquement envers des personnes ou des choses qui, à ses yeux, méritent cette attention. Il réserve ainsi ses véritables élans de générosité à des êtres ou des causes qu'il juge dignes de son respect.
Sa relation avec les autres est marquée par une tension constante entre son mépris pour la médiocrité et son besoin latent de connexion. Il est souvent perçu comme arrogant, et à juste titre, car il a une haute opinion de son intellect et ne supporte pas la banalité. Pourtant, il n’est pas dénué d’une certaine tendresse, bien qu’elle soit difficile à percevoir. Cette tendresse se manifeste dans de rares moments de vulnérabilité, souvent lorsqu'il est seul face à ses souvenirs ou à des œuvres littéraires qui résonnent avec sa propre expérience.
Lysander est aussi un homme de principes. Héritant de la droiture morale de son père, il méprise l'injustice et l'immoralité, bien qu'il exprime ce dégoût de manière détachée et cynique. Il est profondément loyal envers les rares personnes qu'il estime, mais cette loyauté doit être gagnée. Une fois acquise, elle est inébranlable.
Malgré son côté misanthrope, Lysander n’est pas insensible au charme d’un bon duel verbal ou d’un jeu de flirt intellectuel. Il apprécie les esprits vifs et les discussions stimulantes, bien qu’il ait tendance à perdre rapidement intérêt si son interlocuteur ne parvient pas à suivre. Cependant, ses relations sont souvent superficielles et éphémères, car son indépendance farouche et son besoin de liberté le poussent à garder ses distances.
Enfin, Lysander est un homme d’habitudes et de rituels. Préparer un thé parfait ou démonter un artefact magique ne sont pas seulement des activités pour lui, mais des actes méditatifs qui lui permettent d’organiser son esprit dans un monde qu’il trouve souvent chaotique. Son besoin de contrôle et de perfection transparaît dans chaque aspect de sa vie, bien que cette rigidité puisse parfois le rendre inflexible.
Histoire :
Né dans l'opulence, d'un père avocat auprès des sorciers, et d'une mère médicomage à Ste-Mangouste, Lysander ne manquait de rien dans l'immense demeure familiale, si ce n'est peut-être que d'un peu d'attention parentale. Ses parents avaient certes tous deux réussi, mais au prix d'une vie privée qui n'existait qu'à peine, et leur fils unique se trouvait bien souvent laissé au soin des différents précepteurs qui devaient lui enseigner non seulement les bonnes manières, mais aussi tout ce qu'un garçon cultivé et bien né se devait de savoir.
Mais cela ne parut guère déranger le petit, qui trouvait tout ce qu'il désirait entre les pages des livres de la bibliothèque de ses parents. S'il n'avait presque aucun lien avec d'autres enfants, il se faisait le meilleur ami de tous ses héros de romans, adulant Stevenson, Kipling, Haggard ou Doyle. Il vivait les aventures des personnages comme s'il plongeait lui-même dans les pages.
Entre deux classes ou deux livres, il se mettait en tête de comprendre le fonctionnement de chaque objet de la demeure, qu'il soit magique ou mécanique. Il avait besoin de comprendre les choses, besoin de savoir. Il n'était d'ailleurs pas rare de le voir plongé dans un énorme livre plus gros que lui, avec une horloge démontée devant lui, afin d'essayer de saisir la moindre spécificité qui semblerait lui échapper.
Ainsi, il grandit, la tête bien remplie, les manières impeccables, et pourtant bien incapable de tisser le moindre lien avec qui que ce soit. Lysander vivait dans un autre monde que les autres enfants de son âge. Là où certains trouvaient hilarant de sauter à pieds joints dans une flaque d'eau, l'idée le rebutait, et lui ne trouvait rien de plus amusant que de parvenir à préparer le thé parfait. Ce décalage ne fit que se creuser avec le temps, et lors de son entrée à Poudlard, il était plus qu'évident.
Envoyé à Serdaigle, sa scolarité fut académiquement parfaite, tandis qu’il essuyait chaque jour les brimades et les moqueries de ses camarades qui ne voyaient en lui qu’un véritable extraterrestre. Et puisqu’il ne répondait pas, il était facile de s’en prendre à lui. C’est ainsi qu’il se referma totalement, haïssant profondément les gens, surtout ceux qu’il jugeait stupides.
Les années passant, la timidité et la soumission firent place à quelques répliques assassines qui firent peu à peu leur effet : personne n’avait envie de se trouver humilié en quelques mots par le type étrange de l’école, et ses harceleurs se lassèrent d’eux-mêmes, tandis que Lysander obtenait son diplôme avec les honneurs.
Son attirance pour les études le fit continuer quelques temps, notamment du côté des runes et des artefacts magiques qu’il prenait plaisir à découvrir et à comprendre. En quelques années, il devint un expert reconnu dans le milieu, et fut amené plusieurs fois à travailler de concert avec le Ministère de la Magie, la bibliothèque sorcière de Londres, ou encore les musées des artefacts.
Il profita de ces contrats passagers pour voyager, s’ouvrir à d’autres cultures et d’autres formes de magie. Sa curiosité n’avait cessé, tout comme son amour de la littérature. Mais la maladie déclenchée par son père et la précarité de ses emplois le forcèrent à revenir en Angleterre, et postyler pour le poste de professeur d'étude des runes à Poudlard en 2119
Lysander n’aimait pas particulièrement les adolescents. Il en avait même un souvenir terriblement mauvais de ses propres années à l’académie. Mais il se disait que son amour des runes et de la culture serait suffisant pour supporter ces êtres bruyants.
Famille :
La famille Bramblethorn est une famille aisée, dont le nom résonne depuis quelques temps dans le monde sorcier londonien, notamment de part les générations d'avocats s'étant succédés en portant ce nom. Lysander n'a malheureusement plus la chance d'avoir ses grands-parents, d'un côté comme de l'autre, mais il en était très proche lorsqu'il était jeune, passant bien plus de temps avec eux qu'avec ses propres parents.
Augustus Bramblethorn : père
Patriarche de la famille, avocat reconnu dans le milieu sorcier londonien, Augustus Bramblethorn est le fils d'un sorcier (avocat avant lui) et d'une moldue. C'est un homme charismatique, à l'allure toute aussi sévère que celle de son fils. Il est cependant juste, et n'a jamais accepté de défendre la moindre affaire entrant en conflit avec ses valeurs personnelles.
Depuis quelques années, il est malheureusement atteint d'une maladie dégénérative qui l'a forcé à arrêter son activité, et l'oblige à rester au lit la majorité de la journée.
Mary Bramblethorn, née Wicklow : mère
Médicomage à Sainte-Mangouste, Mary est une née-moldue ayant fait ses études à Serdaigle, tout comme son fils. Il tient d'elle sa curiosité débordante et cette envie de comprendre absolument comment fonctionnent les choses qui l'entourent. Elle est une femme au caractère fort et indépendant, qui passe cependant bien plus de temps auprès de ses patients qu'auprès de sa famille, et ce, même depuis le diagnostic qu'elle a posé sur son mari.
En ce qui concerne la gente féminine, Lysander a toujours eu beaucoup de mal à lui accorder sa confiance. Lorsqu'une femme lui plaisait intellectuellement, il n'avait aucunement l'intention de gâcher tout cela pour un quelconque plaisir physique. Il a pourtant toujours eu beaucoup de mal à se soucier d'une femme dont il ne reconnaît pas l'intelligence.
Pourtant, il aime les jeux de flirts, ce qui l'a souvent conduit à quelques aventures rapides, mais n'a jamais trouvé chaussure à son pied. Et son détachement évident ne convient que rarement à ses conquêtes qu'il a tendance à laisser tomber sans grande délicatesse.