Ambrose Rosendale
Demi-vélane
Poufsouffle
Né le 18 août 2109
Cinquième année
Attrapeur de Poufsouffle
Physique :
Ambrose a des cheveux bruns qu'il teint régulièrement en blond cendré parce qu'il aime les reflets dorés que leur donnent alors les rayons du soleil. Les mèches, légèrement ondulées, rarement bien coiffées, encadrent un visage aux traits fins et délicats et à la peau pâle. Jusqu'à présent, aucune trace de semblant de barbe n'a fait d'apparition sur ses joues lisses, preuve d'une jeunesse qu'il ne saurait cacher.
Ses yeux, couleur noisette, expriment pleinement les émotions qui le traversent. Ils sont souvent légèrement plissés par un sourire qui étire des lèvres fines et bien dessinées. Il est d'une taille et d'une carrure moyennes pour son âge, et, lorsqu'il ne porte pas l'uniforme de l'école, il s'habille comme n'importe quel adolescent : jeans, t-shirt, sweat, baskets.
Si au premier abord il a un physique passe partout, il suffit de s'attarder une seconde sur son visage, sur ce qu'il laisse transparaître, pour comprendre qu'il n'a rien de banal. Il est non seulement particulièrement beau, mais dégage un charme évident pour n'importe qui.
Caractère :
C'est un ado doté d'un caractère plutôt calme. Il n'est pas exubérant, n'aime pas particulièrement attirer l'attention. Il veut simplement vivre sa vie tranquillement, avec ses amis. Il a le rire facile, adore s'amuser, sortir faire la fête. Il est plutôt respectueux, préfère toujours éviter les conflits lorsque c'est possible, mais lorsque sa gentillesse semble prise pour une faiblesse il devient plus intransigeant. Il est d'ailleurs incapable de reculer devant ce qu'il estime être une injustice.
Il aime s'intéresser aux autres. Peut se montrer parfois trop curieux, trop intrusif, sans vraiment s'en rendre compte. Beaucoup pensent que c'est parce qu'il est doté d'un grand sens de l'empathie. La vérité est simplement qu'il a tellement peur de n'être aimé qu'à cause du charme vélane qu'il dégage qu'il se sent obligé d'en faire des tonnes pour être considéré comme un mec bien.
Il déteste d'ailleurs cet héritage maternel qui l'empêche de faire réellement confiance à ceux qui l'entourent, de peur que rien ne soit réel. C'est sans doute pour cela que, bien qu'entouré, il n'a aucun proche réel, finit toujours par prendre de la distance dès lors qu'une relation semble devenir trop importante. Au-delà de la vulnérabilité qu'il pourrait alors dégager, la peur que tout s'arrête car basé sur son simple sang le ronge de l'intérieur, l'empêchant de se laisser totalement aller dans ses relations.
C'est aussi ce qui l'amène à s'isoler régulièrement. A perdre son sourire au profit d'un air plus sérieux, plus fermé. Comme s'il avait besoin d'un temps pour recharger les batteries et retourner dans une vie dont il est incapable de différencier la réalité de l'illusion.
Histoire et famille :
Ambrose est né d’une union aussi éphémère que tumultueuse. Sa mère, une vélane d’une beauté envoûtante, a croisé le chemin de Dorian Rosendale, lors d’un événement mondain organisé dans le monde magique. Dorian, un sorcier anglais au caractère pragmatique et terre-à-terre, n’a pas été épargné par le charme dévastateur de la vélane. Leur histoire fut intense mais brève : une passion fulgurante et incontrôlable.
Ce n’est qu’après la naissance d’Ambrose que Dorian réalisa que son amour pour cette femme n’avait peut-être jamais été réel, mais plutôt le produit du magnétisme surnaturel propre aux vélanes. Une fois le charme dissipé, la vélane quitta Dorian, le laissant seul avec leur enfant. Elle ne lui laissa ni explications ni adieux, simplement un nouveau-né enveloppé dans une couverture, avec un prénom gravé sur un petit bracelet en argent : Ambrose.
Dorian éleva Ambrose du mieux qu’il pouvait, bien qu’il soit hanté par des doutes. Était-il réellement fait pour être père ? Aimait-il vraiment cet enfant pour lui-même, ou était-ce simplement une extension du charme de sa mère ? Ces questions devinrent un poids qu’il porta en silence, refusant de les laisser transparaître devant son fils.
En dépit de ces incertitudes, Dorian fit preuve de dévouement. Il travailla comme enseignant en potions au sein d’un petit institut magique, ce qui lui permit de rester proche d’Ambrose pendant ses jeunes années. Il s’efforça de donner à son fils une enfance stable et aimante. Ambrose, de son côté, grandit en idolâtrant son père. Pour lui, Dorian était un modèle de force et de résilience, même s’il percevait parfois une certaine mélancolie dans son regard.
Le garçon n’a jamais connu sa mère et, jusqu’à un certain âge, n’a pas ressenti son absence comme un manque. Ce fut seulement lorsqu’il commença à observer ses différences avec les autres enfants qu’il commença à poser des questions. Pourquoi attirait-il autant d’attention, même sans rien faire ? Pourquoi certains adultes et enfants devenaient-ils maladroits ou excessivement gentils en sa présence ? Ce fut Dorian qui, un jour, lui expliqua la vérité sur ses origines vélanes, levant ainsi le voile sur un secret qu'il aurait sûrement mieux valu garder.
L’entrée d’Ambrose à Poudlard et dans l’adolescence compliqua sa relation avec son père. Son héritage vélane devint de plus en plus évident : sa beauté surnaturelle et son aura envoûtante attiraient souvent l’attention, qu’il le veuille ou non. Cette fascination constante le mettait mal à l’aise, d’autant plus qu’il voyait son père lutter pour le regarder simplement comme son fils.
Dorian aimait profondément Ambrose, mais il ne pouvait s’empêcher de se demander : cet amour était-il naturel ou influencé par l’héritage de la mère d’Ambrose ? Ambrose ressentait ce doute, même s’il n’était jamais exprimé directement. Cela créa une distance subtile mais douloureuse entre eux.
Ambrose, pour sa part, oscillait entre l’admiration qu’il continuait à éprouver pour son père et un certain ressentiment. Il ne comprenait pas pourquoi son père semblait parfois éviter les conversations profondes ou regardait ailleurs lorsqu’il riait trop fort ou attirait trop d’attention. Cela l’amena à se poser une question similaire à celle de son père : "Si ma propre mère m’a abandonné, comment pourrais-je être certain que quiconque m’aime réellement ?"
Le quotidien dans la maison Rosendale était simple, mais empreint d’une certaine tension silencieuse. Dorian faisait de son mieux pour maintenir une relation chaleureuse avec Ambrose, mais il y avait toujours une pointe de maladresse entre eux. Les moments de complicité étaient pourtant bien réels.
Dorian adorait enseigner à Ambrose les subtilités des potions, un domaine dans lequel il excellait. Ces instants passés ensemble dans le petit laboratoire familial étaient parmi les rares où les deux se comprenaient sans mots.
Ils avaient aussi une tradition : chaque vendredi soir (lorsqu'Ambrose n'était pas à Poudlard), ils jouaient aux échecs version sorcier puis regardaient les étoiles depuis la petite colline près de leur maison.
Cependant, malgré ces moments heureux, il y avait toujours des non-dits. Ambrose sentait que son père évitait de parler de sa mère, comme si cette partie de leur histoire était un sujet tabou. De son côté, Dorian craignait d’exprimer ses propres doutes et insécurités, de peur de blesser son fils.
