Bureaux Registres Fiches Personnages [Fiche personnage] Ferguson Decker

Ferguson Decker , Mercredi 22 janvier 2025 - 13:57

Nom : Decker
Prénom : Ferguson

Né le 22/01/2109 à Bristol de Patsy Ferguson (Moldue) et d'un père inconnu à ce jour
Occupation : Cinquième année d'études à Poudlard, batteur de l'équipe Poufsouffle - plus souvent sur le banc de touche qu'autre chose parce que trop souvent repris par ses professeurs et privé de Quidditch pour X raison

Lieu de résidence : Château de Poudlard (pendant l'année scolaire), à Bristol (le reste du temps)


Physique

Ferguson Decker a ce genre d’allure qui annonce la couleur bien avant qu’il n’ouvre la bouche : un mélange de nonchalance assumée et d’assurance bravache, le genre de mec qu’on repère d’un coup d’œil dans les couloirs de Poudlard. Il est d’une taille moyenne, mais il se tient toujours d’une manière qui le fait paraître plus grand qu’il ne l’est réellement – épaules relâchées, mains dans les poches, démarche traînante et un sourire en coin qui oscille entre le défi et la désinvolture.
 

Ses cheveux bruns sont constamment en bataille, comme s’il venait de sortir du lit ou d’une bagarre qui ne l’aurait pas vraiment concerné. Courts mais indisciplinés, ils renforcent cette impression d’insouciance qui lui colle à la peau. Ses yeux, d’un bleu perçant, sont souvent plissés, que ce soit par la fatigue, le sarcasme ou une moquerie qu’il ne prend même pas la peine de dissimuler. Il a ce regard effronté, toujours prêt à toiser ou à provoquer, qui peut passer en un éclair du rictus malicieux au regard noir.
 

Son visage est marqué par quelques légères cicatrices, souvenirs de ses nombreuses frasques ou de son goût pour se retrouver là où il ne devrait pas être. Ses traits sont anguleux, son sourire souvent carnassier, moqueur ou goguenard, rarement sincère. Sa carrure est celle d’un gars qui fait du sport et qui a assez de nerfs pour tenir tête à n’importe qui. Il porte son uniforme avec un je-m’en-foutisme absolu : cravate desserrée, chemise à moitié rentrée, manches relevées de manière négligée. Le reste du temps, il opte pour des fringues usées et mal ajustées, qui semblent avoir vécues autant que lui.


Il a une voix légèrement rocailleuse, le ton souvent traînant, ponctué d’un rire bref, presque railleur. Il parle toujours avec cette pointe d’irrévérence, même quand il s’adresse aux profs, et il a cette manie d’être toujours légèrement penché vers son interlocuteur. Ferguson a l’air d’un type qui n’a peur de rien, mais derrière son allure de branleur, il y a quelque chose de plus sauvage, presque incontrôlable. Une énergie brute, prête à exploser à tout moment, qui le rend aussi imprévisible que fascinant.

Caractère

Ferguson Decker est une tempête en mouvement perpétuel, un éclat de rire bruyant au beau milieu du chaos, un coup de poing qui part avant la réflexion. C’est un gamin qui vit à cent à l’heure, qui s’enflamme aussi vite qu’il s’apaise, un môme incapable de tenir en place, avide d’expériences et de sensations fortes. Tout est toujours trop lent, trop sérieux, trop encadré pour lui. Il faut que ça bouge, que ça éclate, que ça explose, quitte à finir en vrac dans les cachots de Poudlard après une énième connerie.
 

Extraverti et bon-vivant, Ferguson est de ceux qui parlent trop fort, qui rient à gorge déployée et qui embrassent la vie comme si elle devait s’arrêter demain. Il est toujours au centre de l’attention, à raconter des conneries, à provoquer, à chercher le frisson, que ce soit en sautant d’un balcon sur un tapis volant ou en défiant un préfet en pleine ronde. Il adore fédérer, entraîner les autres dans ses idées absurdes, allumer l’étincelle qui va transformer une simple soirée en une épopée mémorable. Son enthousiasme est contagieux, et même ceux qui râlent contre lui finissent souvent par suivre, fascinés par cette énergie brute qu’il dégage.
 

Mais cette intensité a son revers. Ferguson est impulsif, incapable de réfléchir avant d’agir. Il fonce tête baissée, porté par l’instinct et l’envie du moment, et tant pis si ça le mène droit dans le mur. Il ne planifie rien, déteste épiloguer sur ce qu’il faut faire, préférant suivre son instinct ou improviser sur le moment. S’il veut quelque chose, il le veut tout de suite, maintenant, et si on tente de le freiner, il s’énerve, l’impatience bouillonnant en lui comme un feu qu’il ne sait pas éteindre.
 

Bagarreur dans l’âme, Ferguson n’a aucun problème à régler ses différends avec les poings. Ce n’est pas forcément qu’il aime la violence, mais plutôt qu’il n’a jamais appris à fonctionner autrement. Il se bat par réflexe, parce qu’un regard de travers ou une remarque mal placée suffisent à l’enflammer. Il ne réfléchit pas aux conséquences, il agit, il cogne, il crie, puis il éclate de rire cinq minutes plus tard, comme si de rien n’était.
 

Malgré tout, derrière ce tempérament explosif, il est loyal jusqu’au bout des ongles. Ferguson est un gars sur qui on peut compter, le genre qui se jette dans une bagarre juste parce que quelqu’un a insulté un de ses potes, le type qui débarque en pleine nuit avec un plan foireux mais un sourire sincère. Il n’abandonne pas les siens, jamais. Il aime avec la même intensité qu’il vit, et si on gagne sa confiance, on l’a pour la vie.
 

Il a un côté gamin attachant, une naïveté dans sa manière de voir le monde, comme s’il refusait de grandir, comme s’il s’accrochait à cette insouciance qui lui permet de ne pas trop penser aux choses sérieuses. Il adore les fizbizwiz, les sucreries qui explosent dans la bouche, comme s’il retrouvait en elles l’énergie brute qu’il ressent en permanence. Il adore aussi les rats, et son fidèle Tori est probablement l’un des rares êtres vivants qui parvient à le calmer. Il aime la pleine lune, l’odeur du feu, le frisson du vide, le vertige qui fait battre son cœur plus vite. Tout ce qui lui rappelle qu’il est bien vivant.
 

En revanche, ne lui mettez jamais de réglisse sous le nez, sous peine de le voir grimacer comme si vous veniez de l’empoisonner. Il ne supporte pas les sombrals, ces créatures qu’il trouve bien trop lugubres à son goût, lui qui préfère les choses bruyantes et agitées. Il déteste qu’on l’appelle Gus-Gus, et si quelqu’un a le malheur de le faire, il risque fort de le prendre très, très mal.
 

Ferguson, c’est un feu d’artifice permanent, un ouragan qui bouscule tout sur son passage, un électron libre qu’aucune règle ne peut contenir. Il vit comme il respire : intensément, bruyamment, sans se soucier du lendemain.

Histoire

La vie l'a craché d'entre les jambes de sa mère, directement sur le plancher de leur appartement miteux. L'est resté là suintant et rougeoyant au moins vingt minutes avant que des bras ne se décident à le prendre contre une poitrine plantureuse. Pour sa défense, Patsy n'avait rien demandé. Et surtout pas à être mère. Faut dire que si le client veut faire les choses à sa façon, et que sa façon implique aucune protection, ça peut avoir des conséquences. Mais avec tout ce qu'elle s'envoie dans la gueule, c'est un miracle que l'embryon ait quand même poussé.

 

Un miracle aussi probablement que le môme ait poussé. Livré à lui-même dès son plus jeune âge, Fergus a tout de la mauvaise herbe. On a beau ne même pas la regarder, ne surtout pas l'arroser, elle continue d'exister. Il a compris rapidement que son père devait être un des types qui payaient le loyer en s'effilant sur les cuisses de sa mère. Et aussi qu'il avait pas bien envie d'être là pour voir se planter les autres bébés. Y en a eu, d'autres bébés. Mort à peine ils effleuraient les draps, ou presque. Pas le temps de chialer. Pas que Fergus ait souvent chialé. C'est le genre qui a survécu les poings serrés, Fergus.

 

Y en a des trucs qui lui sont tombés sur le coin de la gueule, rien qu'a laissé des cicatrices. Ou alors elles sont tellement profondes que personne pourra jamais les voir. Celle que Patsy a laissé quand elle a clamsé d'une overdose est probablement celle qui l'aura le moins marqué. Y a eu qu'un grand sac à prendre avant de quitter définitivement l'étroit appartement pour suivre les directives des services sociaux, et ça a été tout. Les familles d'accueil sont jamais bien regardantes tant qu'elles récupèrent de quoi rentabiliser, et il passe les trois-quart de son temps là où il s'est toujours senti plus chez lui qu'ailleurs : la rue. Ça a ça de bien qu'on peut s'installer où on veut, y aura toujours un couillon a pigeonner.
 

Le vol à la tire il a commencé quand il avait huit ans. Le reste a suivi aussi naturellement qu'un parpaing dans une vitrine. Y a eu des gosses aussi perdus que lui pour lui montrer l'chemin. Des grands qui lui ont appris à fumer, à taper. Dans la gueule d'un type, ça vous enlève toutes les consonnes.  C'est son instinct ou une chance insolente qui l'aura maintenu en vie jusqu'à sa quinzième année. Le type est un peu ravagé. Sa motivation première est de respirer jusqu'au lendemain, ce qui en fait un impulsif notoire doublé d'un branleur inconditionnel. Dangereux cocktail probablement, servant une ambition inexistante.
 

On vit qu'une fois, et on crève un peu plus à chaque minute, alors autant profiter de chaque seconde pour s'embraser comme il faut.
 

Poudlard a quand même largement participé à changer sa vie. La lettre est complètement inattendue, et de familles moldues on le fait passer à des familles sorcières. Fergus découvre un monde qu'il aurait jamais soupçonné, croit d'abord à une vaste blague avant qu'on lui prouve enfin que tout est réel et qu'il est bel et bien un sorcier. Une bifurcation brutale dans une existence qui n'avait jusque là aucun sens, et qui lui donnerait presque envie d'essayer d'en faire autre chose que ce qu'il en a fait jusqu'à présent. Le truc c'est qu'on efface pas onze années d'une scolarité médiocre, pas plus qu'on efface les dossiers cumulés dans les bureaux de proviseurs exténués.
 

Chassez le naturel il revient au galop. Il a tôt fait de réaliser que les cours ont pas grand chose à envier à ceux dont il sort, les mêmes bancs bien rigides, les mêmes kilomètres de rédaction, les mêmes professeurs qui font jouer de leur autorité à grand renfort de leçons de moral et de punitions. Seule différence notable, une magie dont il ne maîtrise alors rien, et qu'a tôt fait de faire briller son impatience légendaire. Il brillera que dans un domaine qui va le botter comme jamais : le vol. Il devient d'ailleurs batteur pour l'équipe de Poufsouffle. Le reste représente juste beaucoup trop de temps et d'attention pour qu'il essaye même vaguement d'obtenir des notes à peu près correctes. On l'y force. Parce que faut bien passer l'année suivante, mais c'est ça se joue qu'à la virgule près, parce qu'il fournit pas les efforts nécessaires. Parce qu'il s'en branle.

 

On l'aura compris, Gus ne brille pas franchement pas des capacités magiques hors norme, bien qu'il parvienne miraculeusement à demeurer dans la moyenne. Pas mal de professeurs pourraient s'accorder à dire que s'il y mettait un peu du sien, ça irait mieux, mais voilà : le mec a juste franchement du mal à en mettre, du sien. Les efforts fournis sporadiquement retombent comme des soufflets. Globalement, sa scolarité se déroulera sans remontée aucune. Le strict minimum est déployé, quand Gus ne s'attire pas des ennuis à sécher certaines classes, fumer dans les couloirs, ou lancer inutilement son poing dans la gueule d'un type qui l'aura regardé un peu trop de travers.
 

Entré en cinquième année après un été passé sur Bristol auprès d'une énième famille qui ne voudra sans doute pas le revoir l'année suivante, Gus n'a pas grand chose à faire des BUSE à venir. En fait, ce qu'il apprécie le plus à Poudlard, c'est de retrouver les copains. Ça et le château lui-même, qu'il a appris à considérer comme une véritable maison, seul point véritablement constant de son existence chaotique.

Famille

Patsy : Issue d'un milieu défavorisée, la gamine a rapidement commencé à trainer avec la mauvaise graine de son quartier. Un père alcoolique, une mère profondément auto-centrée, c'est tout ce qu'il faut pour la pousser hors du cocon familial dès ses quinze ans, âge auquel elle arrête par ailleurs ses études et commence à gagner sa vie par des moyens que l'on ne recommanderait à personne. C'est Taz, celui qui tient ses comptes, qui lui trouve un appartement miteux dans lequel elle s'installe. Sa relation avec Gus est complètement inexistante, en dehors de quelques moments rares que l'enfant chérira autant qu'il les détestera. Sa mort est un soulagement pour elle comme pour lui.

Taz : Figure persistante dans l'existence de Gus. Ses visites ont toujours été d'une régularité sinistre, pour récupérer un loyer, et des rentes dont il a toujours gardé un pourcentage absurde. Depuis le décès de Patsy, il n'est plus que l'ombre de souvenirs brumeux dont Gus se remémore à des instants aléatoires de sa vie, comme s'il y était finalement ancré à jamais.

Loupé : Un frère qu'il n'a jamais eu, ou ce qui pourrait y ressembler en tous cas. De six ans son aîné, Loupé a aidé Gus à survivre dans un monde qui semblait vouloir toujours lui cracher à la gueule. Graffeur dans les rues de Bristol, Gus ne manque jamais de lui rendre visite chaque fois qu'il rentre au bercail.


Ferguson Decker , Mercredi 22 janvier 2025 - 13:57

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