Balthazar Grimfire
Sang-Mêlé
Poufsouffle
Né le 8 juin 2109
Cinquième année
Physique :
La première chose qu'on voit chez Billy, c'est sa crête verte, qui se dresse au sommet de son crâne comme pour envoyer au monde entier le message évident que, le style, c'est relatif. Il en est drôlement fier, de sa crête, allez surtout pas la critiquer. Et elle attire tellement l'attention qu'on en oublie presque ses yeux vairons. L'un bleu, l'autre marron clair, la différence est subtile, mais bien présente au fond de son regard bovin.
Son visage garde encore les rondeurs d'une enfance pas si lointaine, avec un nez un peu épaté et des joues pleines qui remontent presque toujours en un sourire idiot qui laisse apparaître des dents un peu écartées.
Côté style, il penche clairement du côté punk assumé. Balthazar affectionne les vêtements usés et les couleurs qui claquent. Son cuir élimé, ses t-shirts à slogans bien sentis et ses jeans déchirés semblent avoir vécu autant d’histoires que lui. Il complète souvent sa tenue avec des chaînes, des bracelets cloutés et quelques bagues épaisses, qui cliquettent à chacun de ses mouvements. Il se déplace avec une énergie contenue, une démarche à la fois assurée et détendue, comme s’il appartenait à son propre monde et qu’il se fichait éperdument du regard des autres. Son sourire en coin, souvent accompagné d’une réplique gentiment moqueuse trahit un goût certain pour la provocation. Mais derrière cette attitude bravache, il y a aussi une flamme, un quelque chose d’indomptable qui le rend difficile à ignorer.
Caractère :
Balthazar Grimfire est une véritable boule d’énergie, un gamin insouciant qui semble avoir fait de la vie une immense cour de récréation. Toujours prêt à déconner, il prend rarement les choses au sérieux et semble avoir pour mission personnelle d’explorer toutes les conneries possibles qu’un adolescent peut inventer. Son humour, parfois crétin, parfois génial, fait de lui un compagnon de choix pour quiconque cherche à s’amuser ou à détourner l’ennui.
Curieux de nature, il adore poser des questions, même (et surtout) quand elles sont absurdes ou déplacées. Il s’intéresse à tout avec une naïveté touchante, mais il manque souvent de discernement et se retrouve régulièrement à faire confiance aux mauvaises personnes ou à foncer tête baissée dans des situations qu’il n’a pas bien comprises. Son optimisme inébranlable le pousse à voir le meilleur chez les autres et à toujours croire que, peu importe les ennuis, tout finira par s’arranger.
Avenant et sociable, Balthazar se lie facilement avec les gens, même s’il a une légère tendance à enjoliver la vérité – parfois pour se donner un air plus impressionnant, parfois simplement parce qu’il oublie où s’arrête la réalité et où commence son imagination. Mais au fond, il est d’une loyauté sans faille envers ceux qu’il considère comme ses amis, prêt à défendre bec et ongles quiconque compte pour lui… même si son impulsivité l’empêche souvent de réfléchir avant d’agir.
Côté défauts, Balthazar est clairement un flemmard patenté. Il préfère largement glander sur son skate, improviser un match de basket avec une chaussure trouvée dans un couloir, ou refaire sa crête devant un miroir plutôt que de s’atteler à une tâche sérieuse. Peu studieux, il fait le strict minimum en classe, se reposant davantage sur son charisme et sa tchatche que sur de réelles capacités intellectuelles. Il a un vrai talent pour ne pas comprendre les choses les plus évidentes, ce qui le rend parfois frustrant… et hilarant. Il supporte très mal qu’on se moque de ses cheveux – sa crête verte étant pour lui une œuvre d’art capillaire intouchable – et il est du genre à bouder ou à faire semblant d’être vexé pendant des heures si on insiste trop. De manière générale, il déteste aussi qu’on l’accuse de mentir, même quand c’est vrai. Au final, Balthazar est un gamin un peu crétin, souvent immature et bourré de contradictions, mais attachant par son enthousiasme débordant et sa capacité à transformer n’importe quelle situation en aventure absurde.
Histoire et famille :
Balthazar est né un divin jour de juin 2109 dans la joyeuse bicoque délabrée de sa mère, Laïka Grimfire, cracmole de son état, qui exerçait le métier de libraire dans une petite boutique biscornue d'un quartier populaire d'Edimbourg. Il a donc passé son enfance entouré de bouquins en tous genres, bouquins pour lesquels il n'a jamais eu le moindre intérêt. Il a d'ailleurs mis un temps fou avant d'apprendre à lire, comme pour retarder au maximum le moment où il devrait aider sa mère à ranger toutes les piles d'ouvrages de chez eux par ordre alphabétique.
Scolarisé chez les moldus, il n'a jamais fait parti des bons élèves, préférant amplement les fonds de classe d'où il pouvait faire le clown comme bon lui semblait. Peu intelligent, sa joie de vivre évidente attirait pourtant à lui les autres enfants, avec lesquels il n'avait aucun mal à se lier d'amitié. Evidemment, certains d'entre eux n'hésitaient pas à l'embarquer dans leurs bêtises, conscients que Balthazar les suivrait toujours et ne les dénoncerait jamais.
Il s'est pourtant toujours bien sorti de toutes sortes de drôles de situations, passant le plus clair de son temps dehors, à user sa planche de skate, plutôt qu'à rester enfermé entre quatre murs. Sa planche est d'ailleurs bien la seule chose qui l'intéresse, et qui peut le sortir de ses intenses moments de flemmingite aigue.
Et puis, il a fini par entrer à Poudlard, à la plus grande surprise de sa mère, qui n'avait jamais vu en lui le moindre signe de magie. Elle ne lui en avait même jamais parlé. Et les petites choses étranges qui lui arrivaient parfois prirent alors un sens tout nouveau pour Balthazar lorsqu'il découvrit le monde des sorciers.
Son entrée à Poudlard ne changea pourtant pas grand chose à ses habitudes : il restait le même cancre, toujours aussi nul dans les salles de classe, relativement peu respectueux de toute forme d'autorité. Et il se retrouve à vivre de drôles de choses, dans ce monde bien peu fait pour lui et sa baguette qui n'accepte de faire de la magie que lorsqu'elle a envie. Au fond, tout ce qui l'intéresse, c'est ses copains, et qu'on lui foute la paix.
Mais comme rien n'est jamais facile, et que la vie fait pas de cadeau, sa mère meurt d'une maladie grave durant l'été 2124. Les services sociaux ont débarqué. Pour l'amener à un père qu'il n'a jamais connu. Ou plutôt qu'il n'aurait jamais imaginé être son père.
